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Les assassins d'un journaliste condamnés à mort en Somalie
Un tribunal militaire de Somalie a condamné à mort deux membres des milices islamistes shebab pour l'assassinat d'un journaliste, a déclaré samedi le ministre de l'Information.
"Les deux hommes ont avoué le meurtre et par conséquent, conformément à la loi, le tribunal militaire les a condamnés à mort", a déclaré à la presse le ministre, Mustafa Duhulow.
Les militants extrémistes ont reconnu avoir tué en octobre 2013 Mohamed Mohamud Timacade, un journaliste qui travaillait pour la chaîne Universal TV basée à Londres et qui émet en langue somali, a-t-il ajouté, précisant que le jugement avait été prononcé lundi.
On ignorait si la sentence a déjà été exécutée mais généralement les exécutions suivent rapidement le verdict en Somalie.
Le journaliste avait été touché de plusieurs balles dans le cou, la poitrine et l'épaule tirées par ses agresseurs qui avaient mitraillé sa voiture et tué un garde.
La Somalie est un des pays les plus dangereux du monde pour les journalistes.
Les violences contre la presse sont souvent imputées aux shebab mais certaines seraient également des règlements de comptes entre factions au pouvoir.
Des journalistes sont aussi dans le collimateur des autorités. Trois dirigeants de Radio Shabelle, une radio importante de Somalie, et de sa filiale Sky FM attendent d'être jugés pour incitation à la violence.
Ils ont été arrêtés après la diffusion d'informations critiques sur un raid mené le 15 août contre un chef de milice locale qui avait donné lieu à plusieurs heures d'intenses combats dans la capitale somalienne.
"Les deux hommes ont avoué le meurtre et par conséquent, conformément à la loi, le tribunal militaire les a condamnés à mort", a déclaré à la presse le ministre, Mustafa Duhulow.
Les militants extrémistes ont reconnu avoir tué en octobre 2013 Mohamed Mohamud Timacade, un journaliste qui travaillait pour la chaîne Universal TV basée à Londres et qui émet en langue somali, a-t-il ajouté, précisant que le jugement avait été prononcé lundi.
On ignorait si la sentence a déjà été exécutée mais généralement les exécutions suivent rapidement le verdict en Somalie.
Le journaliste avait été touché de plusieurs balles dans le cou, la poitrine et l'épaule tirées par ses agresseurs qui avaient mitraillé sa voiture et tué un garde.
La Somalie est un des pays les plus dangereux du monde pour les journalistes.
Les violences contre la presse sont souvent imputées aux shebab mais certaines seraient également des règlements de comptes entre factions au pouvoir.
Des journalistes sont aussi dans le collimateur des autorités. Trois dirigeants de Radio Shabelle, une radio importante de Somalie, et de sa filiale Sky FM attendent d'être jugés pour incitation à la violence.
Ils ont été arrêtés après la diffusion d'informations critiques sur un raid mené le 15 août contre un chef de milice locale qui avait donné lieu à plusieurs heures d'intenses combats dans la capitale somalienne.