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Egypte : des Frères musulmans condamnés à mort
LE CAIRE, 2 février (Xinhua) -- Un tribunal égyptien a confirmé lundi les peines de mort de 183 partisans des Frères musulmans pour le meurtre de 16 policiers en août 2013, a rapporté Nile TV.
Les accusés faisaient partie de 188 détenus ayant été condamnés en décembre 2014 à des peines de mort.
Les peines initiales ont été envoyées au grand mufti, la plus haute autorité d'Egypte en matière de loi islamique, pour qu'elles soient ratifiées.
Lundi, le tribunal a approuvé les peines de mort de 183 individus et a acquitté deux autres. La peine d'un mineur a été réduite à 10 ans de prison.
Le tribunal a également abandonné les charges contre deux autres individus désormais décédés.
En août 2013, les 188 individus avaient pris d'assaut un poste de police à Kerdassa, ville de la banlieue du Caire et avaient tué 16 policiers.
Il s'agissait de représailles après le démantèlement sanglant de deux camps de protestation établis par les membres des Frères musulmans au Caire après l'éviction du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet 2013. Des centaines de manifestants avaient alors été tués.
Depuis le renversement de M. Morsi, des milliers de membres et de partisans des Frères musulmans ont été arrêtés et jugés dans des procès collectifs.
Les accusés faisaient partie de 188 détenus ayant été condamnés en décembre 2014 à des peines de mort.
Les peines initiales ont été envoyées au grand mufti, la plus haute autorité d'Egypte en matière de loi islamique, pour qu'elles soient ratifiées.
Lundi, le tribunal a approuvé les peines de mort de 183 individus et a acquitté deux autres. La peine d'un mineur a été réduite à 10 ans de prison.
Le tribunal a également abandonné les charges contre deux autres individus désormais décédés.
En août 2013, les 188 individus avaient pris d'assaut un poste de police à Kerdassa, ville de la banlieue du Caire et avaient tué 16 policiers.
Il s'agissait de représailles après le démantèlement sanglant de deux camps de protestation établis par les membres des Frères musulmans au Caire après l'éviction du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet 2013. Des centaines de manifestants avaient alors été tués.
Depuis le renversement de M. Morsi, des milliers de membres et de partisans des Frères musulmans ont été arrêtés et jugés dans des procès collectifs.
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