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USA: l'exécution d'une femme en Géorgie reportée en raison de la météo
dépêche de presse du 25 février 2015 - Agence mondiale d'information - AFP
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L'exécution d'une femme en Géorgie (sud-est des Etats-Unis), dans le couloir de la mort depuis 16 ans, a été reportée de mercredi à lundi prochain en raison d'une forte tempête de neige, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires.
L'exécution par injection de Kelly Gissendaner, 46 ans, était initialement prévue mercredi à 19H00 (23H00 GMT) au pénitencier de Jackson, au sud d'Atlanta. Mais elle a été reprogrammée au lundi 2 mars à la même heure, selon un communiqué des prisons de Géorgie. L'exécution a été retardée en raison des "intempéries et de questions d'emploi du temps qui y sont liées", a ajouté Gwendolyn Hogan, porte-parole des autorités pénitentiaires, dans un courriel à l'AFP.
Une forte tempête de neige a été annoncée pour mercredi après-midi dans le nord de la Géorgie, qui inclut la région d'Atlanta, forçant le gouverneur Nathan Deal à déclarer l'état d'urgence, à déconseiller la circulation routière, à fermer les écoles et les bureaux du gouvernement. La prisonnière a été condamnée à mort pour l'assassinat en février 1997 de son mari, duquel elle s'était séparée à plusieurs reprises et avait même divorcé avant de se remarier. Elle avait recruté son amant pour perpétrer le meurtre et toucher son assurance-vie. Son petit ami, Gregory Owen, avait plaidé coupable et témoigné contre elle au procès en 1998. Il avait lui-même écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
Son avocat d'alors l'avait persuadée de ne pas plaider coupable car "elle était une femme et elle n'avait pas elle-même tué" son mari. Le bureau des grâces de Géorgie a refusé mercredi de lui accorder sa clémence. Cette instance, la seule à pouvoir commuer une peine dans cet Etat, a entendu mardi 21 personnes qui ont témoigné en faveur de la prisonnière, y compris les deux enfants de celle-ci, selon le Centre d'information sur la peine capitale.
Aucun recours n'a été pour l'heure déposé devant la Cour suprême.
Si elle est exécutée lundi, Kelly Gissendaner, la seule femme dans le couloir de la mort de Géorgie, sera la première femme à être mise à mort en sept décennies dans cet Etat. Les exécutions de femmes sont extrêmement rares aux Etats-Unis. Ce serait la seizième dans tout le pays depuis le rétablissement de la peine capitale en 1976, la quinzième et dernière a eu lieu le 16 septembre 2014 au Texas (sud).
L'exécution par injection de Kelly Gissendaner, 46 ans, était initialement prévue mercredi à 19H00 (23H00 GMT) au pénitencier de Jackson, au sud d'Atlanta. Mais elle a été reprogrammée au lundi 2 mars à la même heure, selon un communiqué des prisons de Géorgie. L'exécution a été retardée en raison des "intempéries et de questions d'emploi du temps qui y sont liées", a ajouté Gwendolyn Hogan, porte-parole des autorités pénitentiaires, dans un courriel à l'AFP.
Une forte tempête de neige a été annoncée pour mercredi après-midi dans le nord de la Géorgie, qui inclut la région d'Atlanta, forçant le gouverneur Nathan Deal à déclarer l'état d'urgence, à déconseiller la circulation routière, à fermer les écoles et les bureaux du gouvernement. La prisonnière a été condamnée à mort pour l'assassinat en février 1997 de son mari, duquel elle s'était séparée à plusieurs reprises et avait même divorcé avant de se remarier. Elle avait recruté son amant pour perpétrer le meurtre et toucher son assurance-vie. Son petit ami, Gregory Owen, avait plaidé coupable et témoigné contre elle au procès en 1998. Il avait lui-même écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
Son avocat d'alors l'avait persuadée de ne pas plaider coupable car "elle était une femme et elle n'avait pas elle-même tué" son mari. Le bureau des grâces de Géorgie a refusé mercredi de lui accorder sa clémence. Cette instance, la seule à pouvoir commuer une peine dans cet Etat, a entendu mardi 21 personnes qui ont témoigné en faveur de la prisonnière, y compris les deux enfants de celle-ci, selon le Centre d'information sur la peine capitale.
Aucun recours n'a été pour l'heure déposé devant la Cour suprême.
Si elle est exécutée lundi, Kelly Gissendaner, la seule femme dans le couloir de la mort de Géorgie, sera la première femme à être mise à mort en sept décennies dans cet Etat. Les exécutions de femmes sont extrêmement rares aux Etats-Unis. Ce serait la seizième dans tout le pays depuis le rétablissement de la peine capitale en 1976, la quinzième et dernière a eu lieu le 16 septembre 2014 au Texas (sud).