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Arabie: un Syrien décapité pour trafic d'amphétamines
dépêche de presse du 2 avril 2015 - Agence mondiale d'information - AFP
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Un Syrien, condamné à mort pour trafic d'amphétamines, a été décapité au sabre jeudi dans la région de Riyad, a annoncé le ministère saoudien de l'Intérieur.
Gazouan al-Nasser a été reconnu coupable d'avoir introduit en Arabie saoudite une "grosse quantité d'amphétamines", a précisé le ministère dans un communiqué reproduit par l'agence officielle SPA.
Sa décapitation porte à 56 le nombre d'exécutions dans ce pays ultra-conservateur du Golfe depuis début janvier, soit plus de la moitié de celles enregistrées sur l'ensemble de l'année précédente, selon un décompte de l'AFP.
Après 27 décapitations en 2010, le nombre d'exécutions a bondi et atteint environ 80 chaque année. En 2014, l'AFP en a recensé 87, ce qui fait de l'Arabie saoudite un des pays au monde où la peine de mort est la plus usitée.
Ces exécutions ont été dénoncées à plusieurs reprises par des organisations internationales de défense des droits de l'Homme.
En septembre, un expert indépendant travaillant pour l'Onu avait exprimé son inquiétude concernant le déroulement des procédures judiciaires en Arabie saoudite et appelé à un moratoire sur les exécutions dans ce pays.
Viol, meurtre, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce royaume régi par une version rigoriste de la charia.
Gazouan al-Nasser a été reconnu coupable d'avoir introduit en Arabie saoudite une "grosse quantité d'amphétamines", a précisé le ministère dans un communiqué reproduit par l'agence officielle SPA.
Sa décapitation porte à 56 le nombre d'exécutions dans ce pays ultra-conservateur du Golfe depuis début janvier, soit plus de la moitié de celles enregistrées sur l'ensemble de l'année précédente, selon un décompte de l'AFP.
Après 27 décapitations en 2010, le nombre d'exécutions a bondi et atteint environ 80 chaque année. En 2014, l'AFP en a recensé 87, ce qui fait de l'Arabie saoudite un des pays au monde où la peine de mort est la plus usitée.
Ces exécutions ont été dénoncées à plusieurs reprises par des organisations internationales de défense des droits de l'Homme.
En septembre, un expert indépendant travaillant pour l'Onu avait exprimé son inquiétude concernant le déroulement des procédures judiciaires en Arabie saoudite et appelé à un moratoire sur les exécutions dans ce pays.
Viol, meurtre, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce royaume régi par une version rigoriste de la charia.