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Indonésie - Situation de M. Atlaoui - Conférence de presse de M. François Hollande, président de la République

communiqué de presse du 23 avril 2015 - Ministère des Affaires Etrangères français - France
Pays :
Indonésie - Situation de M. Atlaoui - Conseil européen extraordinaire - Conférence de presse de M. François Hollande, président de la République (Bruxelles, 23 avril 2015)


Je termine en évoquant deux sujets qui n'ont pas été traités bien sûr au Conseil européen, sauf que j'ai, sur l'un d'entre eux, fait une déclaration et demandé aussi une expression. Ce sujet, c'est le risque de l'exécution de notre compatriote Serge Atlaoui en Indonésie. L'Europe a aboli la peine de mort, tous les pays européens se mobilisent pour que cette abolition puisse être établie à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, Mme Mogherini est aussi intervenue pour demander aux autorités indonésiennes de ne pas exécuter la sentence qui a été, hélas, prononcée. Je suis intervenu au Conseil européen pour appeler à cette même solidarité, à ce même devoir qui doit être celui de l'ensemble des démocraties, pour qu'il n'y ait plus de peine de mort qui soit prononcée, mais surtout plus d'exécution.

(...)

Q - Vous avez abordé tout à l'heure le cas de Serge Atlaoui. Le gouvernement indonésien a effectivement donné l'ordre de préparer l'exécution notamment de Serge Atlaoui. Est-ce que cela veut dire, d'abord, qu'il n'y a plus d'espoir et, ensuite, avez-vous eu des contacts notamment avec les autorités indonésiennes ?

R - Jusqu'au dernier moment nous devons tout faire pour que l'exécution n'ait pas lieu. Nous multiplions les contacts : Laurent Fabius est plusieurs fois intervenu auprès des autorités indonésiennes, j'ai eu moi-même une discussion avec le président indonésien. Aujourd'hui, il doit y avoir cet appel pour que l'exécution n'ait pas lieu. Il n'y a pas qu'un ressortissant français qui est concerné, même si aujourd'hui en Europe c'est le seul. Il y aussi un Brésilien, un Australien et d'autres nationalités, et l'abolition de la peine de mort pour nous est un principe essentiel. Pour le cas de Serge Atlaoui, surtout par rapport à ce qu'il a fait, ce qui a été reconnu, la mort ne peut pas être la sanction.

(Source : site Internet de la présidence de la République)
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