Bruxelles, 17/05/2015
La décision de la Cour de requérir la peine de mort contre l'ancien président Morsi et plus d'une centaine de ses partisans, dans le cadre d'une évasion collective en 2011, a été prise à l'issue d'un procès collectif qui n'a pas été conforme aux obligations de l'Égypte au regard du droit international.
Il incombe aux autorités judiciaires égyptiennes de faire en sorte que, conformément aux normes internationales, les accusés bénéficient d'un procès équitable au terme d'une enquête indépendante conduite en bonne et due forme. De point de vue de l'UE, nous sommes convaincus que ce verdict sera réformé en appel. La stabilité et l'État de droit doivent être garantis.
L'UE est opposée à la peine de mort quelles qu'en soient les circonstances. La peine de mort constitue une sanction cruelle et inhumaine qui n'a aucun effet dissuasif et représente une négation inacceptable de la dignité et de l'intégrité humaines.