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NIS : "Plus de 70 exécutés depuis l'arrivée de Kim Jong-un au pouvoir"
SEOUL, 13 mai (Yonhap) -- Un rapport intitulé «Mouvements particuliers en Corée du Nord», publié ce mercredi par le Service national du renseignement (NIS) a révélé qu'il y a eu au moins 70 personnes de haut rang qui ont été exécutées depuis que Kim Jong-un a pris le gouvernail du pays ermite.
A la suite de la révélation sur l'exécution du ministre des Forces armées populaires Hyon Yong-chol avec un canon antiaérien à la fin du mois dernier, le NIS a indiqué que «depuis l'arrivée de Kim Jong-un au pouvoir, les exécutions de hauts placés sont fréquentes. Le nombre augmente chaque année».
Le numéro un nord-coréen Kim Jong-un (à gauche) et le ministre des Forces armées populaires Hyon Yong-chol lors de l`anniversaire du défunt dirigeant Kim Jong-il
Le nombre de hauts responsables nord-coréens fusillés depuis 2012 s'élève à 3 en 2012, 30 en 2013, 31 en 2014 et 8 depuis le début de cette année et, si le nombre de citoyens ordinaires exécutés en 2015 est pris en compte, il y en a 15 de plus, selon les chiffres du NIS.
Comparativement à l'époque de l'arrivée au trône de son père Kim Jong-il (10 exécutés), le nombre d'exécutés sous le régime Kim Jong-un est nettement supérieur. Le NIS a noté qu'«il y a eu non seulement des exécutions de hauts placés comme Jang Song-thaek, l'oncle de Kim Jong-un, et Ri Yong-ho, le chef d'état-major général, mais aussi des cadres du Parti du travail et des secrétaires du parti en province».
Le NIS a ajouté dans son rapport que «les actions antiparti et antirévolutionnaires, le sectarisme et l'espionnage sont punis ainsi que les opposants ou les gens qui se plaignent des ordres de Kim Jong-un. Certains impliqués dans des affaires de corruption et scandales sexuels ont aussi été exécutés».
En ce qui concerne les moyens d'exécution, le service du renseignement de Séoul a précisé que «les gens liés aux exécutés et les membres de leur famille doivent se présenter sur la scène d'exécution et un canon antiaérien doté de quatre canons de 14,5 mm sont utilisés pour des fusillades. Même un lance-flammes a été utilisé pour brûler des corps».
Un dossier interne de la Corée du Nord élaboré l'an dernier révèle la cruauté des exécutions. Il décrit que c'est une exclamation du peuple et de l'armée pour brûler les sectaires et éliminer leurs traces avec des chenilles de char. Le NIS a ajouté que les gens présents aux exécutions ont interdiction d'incliner la tête et de verser des larmes et sont forcés d'écrire noir sur blanc un avis blâmant l'exécuté en question.
A la suite de la révélation sur l'exécution du ministre des Forces armées populaires Hyon Yong-chol avec un canon antiaérien à la fin du mois dernier, le NIS a indiqué que «depuis l'arrivée de Kim Jong-un au pouvoir, les exécutions de hauts placés sont fréquentes. Le nombre augmente chaque année».
Le numéro un nord-coréen Kim Jong-un (à gauche) et le ministre des Forces armées populaires Hyon Yong-chol lors de l`anniversaire du défunt dirigeant Kim Jong-il
Le nombre de hauts responsables nord-coréens fusillés depuis 2012 s'élève à 3 en 2012, 30 en 2013, 31 en 2014 et 8 depuis le début de cette année et, si le nombre de citoyens ordinaires exécutés en 2015 est pris en compte, il y en a 15 de plus, selon les chiffres du NIS.
Comparativement à l'époque de l'arrivée au trône de son père Kim Jong-il (10 exécutés), le nombre d'exécutés sous le régime Kim Jong-un est nettement supérieur. Le NIS a noté qu'«il y a eu non seulement des exécutions de hauts placés comme Jang Song-thaek, l'oncle de Kim Jong-un, et Ri Yong-ho, le chef d'état-major général, mais aussi des cadres du Parti du travail et des secrétaires du parti en province».
Le NIS a ajouté dans son rapport que «les actions antiparti et antirévolutionnaires, le sectarisme et l'espionnage sont punis ainsi que les opposants ou les gens qui se plaignent des ordres de Kim Jong-un. Certains impliqués dans des affaires de corruption et scandales sexuels ont aussi été exécutés».
En ce qui concerne les moyens d'exécution, le service du renseignement de Séoul a précisé que «les gens liés aux exécutés et les membres de leur famille doivent se présenter sur la scène d'exécution et un canon antiaérien doté de quatre canons de 14,5 mm sont utilisés pour des fusillades. Même un lance-flammes a été utilisé pour brûler des corps».
Un dossier interne de la Corée du Nord élaboré l'an dernier révèle la cruauté des exécutions. Il décrit que c'est une exclamation du peuple et de l'armée pour brûler les sectaires et éliminer leurs traces avec des chenilles de char. Le NIS a ajouté que les gens présents aux exécutions ont interdiction d'incliner la tête et de verser des larmes et sont forcés d'écrire noir sur blanc un avis blâmant l'exécuté en question.
Dépêche reproduite avec l'aimable autorisation de l'agence de presse Yonhap