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Arabie: un Syrien décapité pour trafic de drogue
dépêche de presse du 30 juillet 2015 - Agence mondiale d'information - AFP
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Un ressortissant syrien condamné à mort pour trafic de drogue a été décapité au sabre jeudi dans la région de Riyad, a annoncé le ministère saoudien de l'Intérieur.
Qassem Mohamed al-Hilal avait été reconnu coupable d'avoir introduit dans le royaume "une grande quantité de comprimés d'amphétamine", a ajouté le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA.
Sa décapitation porte à 108 le nombre des personnes exécutées cette année dans le royaume, contre 87 sur l'ensemble de 2014.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans le royaume ultra-conservateur saoudien, régi par une version rigoriste de la loi islamique.
Le ministère saoudien de l'Intérieur invoque la dissuasion comme argument-clé pour justifier les décapitations.
Mais le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, avait souligné en mai que les conditions n'étaient pas réunies dans le royaume pour des "procès équitables selon les normes" internationales, nombre d'entre eux se déroulant notamment "dans le secret".
Qassem Mohamed al-Hilal avait été reconnu coupable d'avoir introduit dans le royaume "une grande quantité de comprimés d'amphétamine", a ajouté le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA.
Sa décapitation porte à 108 le nombre des personnes exécutées cette année dans le royaume, contre 87 sur l'ensemble de 2014.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans le royaume ultra-conservateur saoudien, régi par une version rigoriste de la loi islamique.
Le ministère saoudien de l'Intérieur invoque la dissuasion comme argument-clé pour justifier les décapitations.
Mais le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, avait souligné en mai que les conditions n'étaient pas réunies dans le royaume pour des "procès équitables selon les normes" internationales, nombre d'entre eux se déroulant notamment "dans le secret".