Plan du site
Arabie: un Pakistanais décapité pour trafic de drogue
dépêche de presse du 31 juillet 2015 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Thème :
Ryad - Un Pakistanais, condamné à mort pour trafic de drogue en Arabie saoudite, a été décapité au sabre vendredi dans la capitale Ryad, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Shah Fayçal Azeem Shah avait été reconnu coupable d'avoir introduit dans le royaume saoudien des sachets d'héroïne dissimulés dans son estomac, a ajouté le ministère dans un communiqué cité par l'agence officielle Spa.
Sa décapitation porte à 109 le nombre des personnes exécutées cette année dans le royaume, contre 87 sur l'ensemble de 2014.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans le royaume ultra-conservateur saoudien, régi par une version rigoriste de la loi islamique.
Le ministère saoudien de l'Intérieur invoque la dissuasion comme argument-clé pour justifier les décapitations.
Mais le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, avait souligné en mai que les conditions n'étaient pas réunies dans le royaume pour des "procès équitables selon les normes" internationales, nombre d'entre eux se déroulant notamment "dans le secret".
Shah Fayçal Azeem Shah avait été reconnu coupable d'avoir introduit dans le royaume saoudien des sachets d'héroïne dissimulés dans son estomac, a ajouté le ministère dans un communiqué cité par l'agence officielle Spa.
Sa décapitation porte à 109 le nombre des personnes exécutées cette année dans le royaume, contre 87 sur l'ensemble de 2014.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans le royaume ultra-conservateur saoudien, régi par une version rigoriste de la loi islamique.
Le ministère saoudien de l'Intérieur invoque la dissuasion comme argument-clé pour justifier les décapitations.
Mais le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, avait souligné en mai que les conditions n'étaient pas réunies dans le royaume pour des "procès équitables selon les normes" internationales, nombre d'entre eux se déroulant notamment "dans le secret".