Bruxelles, 26/08/2015 - Service européen pour l'action extérieure
En s'abstenant de procéder à des exécutions dans la région autonome du Kurdistan iraquien depuis 2008, le gouvernement régional du Kurdistan s'est érigé en exemple novateur dans une région troublée et a démontré qu'il était possible de garantir un niveau élevé de sécurité sans appliquer la peine capitale. Ce moratoire de fait a été rompu le 12 août 2015 avec l'exécution de Farhad Jaafar Mahmood et de ses deux épouses, Khuncha Hassan Ismaeil et Berivan Haider Karim, ce qui constitue un pas en arrière.
Nous demandons au gouvernement régional du Kurdistan de rétablir un moratoire en vue d'abolir, à terme, la peine capitale et nous appelons également le gouvernement iraquien à introduire un moratoire sur les exécutions. L'UE est opposée, par principe, au recours à la peine de mort quelles que soient les circonstances.