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Téhéran proteste contre la décapitation de trois Iraniens en Arabie saoudite
dépêche de presse du 9 novembre 2015 - Agence mondiale d'information - AFP
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L'Iran a convoqué dimanche le chargé d'affaires saoudien pour protester contre la décapitation au sabre de trois Iraniens en Arabie saoudite pour trafic de drogue, a rapporté l'agence officielle Irna.
"La République islamique d'Iran proteste vigoureusement" contre cette action, a déclaré un haut diplomate iranien, selon Irna. Il a également exigé le respect par l'Arabie saoudite "des conventions internationales, notamment la convention de Vienne de 1963 sur le droit consulaire".
Selon le ministère saoudien de l'Intérieur, les trois Iraniens avaient tenté d'introduire par mer une "grande quantité de haschich" en Arabie saoudite. Ils ont été exécutés dans la ville portuaire de Dammam, dans l'est du royaume.
Cela porte à 145 le nombre des exécutions en Arabie Saoudite depuis janvier, établi par l'AFP sur la base de communiqués officiels. Ce chiffre dépasse largement celui enregistré en 2014 (87).
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce pays régi par une version rigoriste de la charia (loi islamique). Les autorités saoudiennes invoquent la dissuasion comme argument clé pour justifier la peine de mort.
Selon Amnesty International, l'Arabie saoudite figure parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes avec la Chine, l'Iran et les Etats-Unis. Les relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite sont tendues à cause de leur différend sur les principales crises régionales mais aussi depuis le drame de la Mecque dans lequel 464 pèlerins iraniens ont trouvé la mort.
"La République islamique d'Iran proteste vigoureusement" contre cette action, a déclaré un haut diplomate iranien, selon Irna. Il a également exigé le respect par l'Arabie saoudite "des conventions internationales, notamment la convention de Vienne de 1963 sur le droit consulaire".
Selon le ministère saoudien de l'Intérieur, les trois Iraniens avaient tenté d'introduire par mer une "grande quantité de haschich" en Arabie saoudite. Ils ont été exécutés dans la ville portuaire de Dammam, dans l'est du royaume.
Cela porte à 145 le nombre des exécutions en Arabie Saoudite depuis janvier, établi par l'AFP sur la base de communiqués officiels. Ce chiffre dépasse largement celui enregistré en 2014 (87).
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce pays régi par une version rigoriste de la charia (loi islamique). Les autorités saoudiennes invoquent la dissuasion comme argument clé pour justifier la peine de mort.
Selon Amnesty International, l'Arabie saoudite figure parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes avec la Chine, l'Iran et les Etats-Unis. Les relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite sont tendues à cause de leur différend sur les principales crises régionales mais aussi depuis le drame de la Mecque dans lequel 464 pèlerins iraniens ont trouvé la mort.