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Arabie : 2 nouvelles décapitations, 150 exécutions cette année
dépêche de presse du 8 décembre 2015 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Un Pakistanais et un Saoudien, condamnés respectivement pour trafic de drogue et meurtre, ont été décapités au sabre mardi en Arabie saoudite, portant à 150 le nombre d'exécutions depuis le début de l'année.
Iqbal Khan, Pakistanais reconnu coupable d'avoir introduit de l'héroïne dissimulée dans ses intestins, a été exécuté dans la ville sainte de La Mecque (ouest du royaume saoudien), a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Un Saoudien, Haïdar Al-Radhouane, condamné à la peine capitale pour le meurtre de deux de ses compatriotes à la suite d'un différend, a lui été décapité à Qatif, dans l'est du royaume, selon un deuxième communiqué du ministère.
Le nombre de 150 exécutions cette année dépasse largement celui enregistré en 2014 (87), selon un décompte de l'AFP. Il est le plus élevé depuis 1995, année où le royaume avait procédé à 192 exécutions, selon Amnesty International. Les exécutions, toujours relayées par l'agence de presse officielle, avaient toutefois connu une baisse ces dernières années.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite, pays régi par une version rigoriste de la charia (loi islamique).
Selon Amnesty International, l'Arabie saoudite figure parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes avec la Chine, l'Iran et les Etats-Unis.
Iqbal Khan, Pakistanais reconnu coupable d'avoir introduit de l'héroïne dissimulée dans ses intestins, a été exécuté dans la ville sainte de La Mecque (ouest du royaume saoudien), a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Un Saoudien, Haïdar Al-Radhouane, condamné à la peine capitale pour le meurtre de deux de ses compatriotes à la suite d'un différend, a lui été décapité à Qatif, dans l'est du royaume, selon un deuxième communiqué du ministère.
Le nombre de 150 exécutions cette année dépasse largement celui enregistré en 2014 (87), selon un décompte de l'AFP. Il est le plus élevé depuis 1995, année où le royaume avait procédé à 192 exécutions, selon Amnesty International. Les exécutions, toujours relayées par l'agence de presse officielle, avaient toutefois connu une baisse ces dernières années.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite, pays régi par une version rigoriste de la charia (loi islamique).
Selon Amnesty International, l'Arabie saoudite figure parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes avec la Chine, l'Iran et les Etats-Unis.