Une Ethiopienne, condamnée à mort pour le meurtre d'une Saoudienne, a été exécutée dimanche en Arabie saoudite, dans la 50e mise à mort depuis le début de l'année.
Jinat Farid a été reconnue coupable d'avoir tué à l'aide d'une hache la Saoudienne Ghalia al-Harichi qui était en train de prier, avant de la délester de deux bagues en or et d'une somme d'argent, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur publié par l'agence SPA. Elle a été exécutée à Taëf, dans l'ouest du royaume.
Deux personnes condamnées dans des affaires de droit commun ont été exécutées la semaine dernière.
Le 2 janvier, 47 personnes, condamnées pour "terrorisme, avaient été exécutées en Arabie saoudite. Parmi elles, figurait le dignitaire chiite Nimr al-Nimr dont la mise à mort a déclenché une crise entre Riyad et Téhéran. Les exécutions ont généralement lieu par décapitation et en public en Arabie saoudite.
En 2015, les exécutions avaient atteint un niveau inégalé depuis 20 ans. L'Arabie saoudite avait mis à mort 153 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, soit une très forte hausse par rapport aux 87 personnes exécutées en 2014.
Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.