Bruxelles, 05/02/2016
Les autorités iraquiennes ont récemment donné l'ordre d'exécuter 80 personnes et annoncé que d'autres exécutions pourraient suivre. Il s'agit là d'une évolution regrettable alors qu'après la formation d'un nouveau gouvernement dans le pays en 2014, toutes les affaires pendantes avaient fait l'objet d'une révision. Cette révision, qui avait laissé entrevoir la perspective d'une suspension permanente de toutes les exécutions, avait été considérée comme un signal positif par l'UE, opposée, par principe, au recours à la peine de mort.
La peine capitale en tant que facteur de dissuasion est contre-productive. L'Union encourage vivement l'Iraq à réinstaurer un moratoire de fait sur la peine de mort.