Un Saoudien, condamné à mort pour avoir enlevé et tenté de violer la femme qui l'employait, a été décapité au sabre mardi, portant à 64 le nombre d'exécutions depuis le début de l'année en Arabie saoudite.
Moufrih Khamis, un chauffeur, a été reconnu coupable d'avoir enlevé, sous l'emprise de l'alcool, la femme qui l'employait, de l'avoir ligotée avant de la conduire dans un endroit isolé où il a tenté de la violer, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Il a été exécuté dans la ville d'Abha (sud), selon le communiqué publié par l'agence officielle SPA.
En Arabie saoudite, les femmes n'ont pas le droit de conduire.
Le 2 janvier, 47 personnes avaient été mises à mort pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont l'exécution a provoqué une crise diplomatique entre Ryad et Téhéran.
En 2015, 153 personnes avaient été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultraconservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique.