Un Saoudien condamné à mort pour meurtre a été décapité au sabre dimanche, portant à 70 le nombre des exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année.
Alaa al-Zahrani avait été reconnu coupable du meurtre d'un compatriote, Yassine al-Soumairi, tué à coups de pierres sur la tête à la suite d'un différend, a indiqué le ministère de l'Intérieur, précisant dans un communiqué que l'exécution a eu lieu à Jeddah (ouest).
Le 2 janvier, 47 personnes ont été mises à mort pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont l'exécution a provoqué une crise diplomatique entre Ryad et Téhéran.
En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultraconservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique.
Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.