APA-Mbabane (Swaziland)
Le Commissaire de l'Union africaine aux droits de l'homme et des peuples, Pansy Tlakula, a recommandé au Swaziland d'abolir la peine de mort mais cette exhortation se heurte à la volonté des parlementaires d'imposer la peine de mort pour les personnes reconnues coupable d'assassinat, a constaté APA mercredi.
Lors d'une visite au Swaziland la semaine dernière, Tlakula a recommandé que le gouvernement swazi abroge la peine de mort dans le pays.
Cependant, les législateurs swazis font remarquer que la prévalence élevée des cas de violence à caractère sexiste requiert que la peine de mort reste en vigueur.
Ils soutiennent en outre que les parents n'élèvent plus leurs enfants, ajoutant qu'il y a donc un problème de décadence morale.
Selon le rapport de performance du Service de la police royale du Swaziland, les cas de violences contre les femmes et les enfants, souvent fatales, ont augmenté de 8% cette année.
Le vice-premier ministre, Paul Dlamini, a pour sa part affirmé que la solution à ce problème est l'adoption du projet de loi sur la violence basée sur le genre qui est déjà soumis au Parlement et non la peine de mort.
Dépêche reproduite avec l'aimable autorisation de l'APA