Un ressortissant syrien, condamné à mort pour le meurtre d'un Saoudien, a été décapité au sabre mardi en Arabie saoudite, portant à 87 le nombre d'exécutions dans le royaume depuis le début de l'année.
Ahmed al-Ramadan avait été reconnu coupable du meurtre d'un Saoudien, qu'il avait étranglé et poignardé à mort, a indiqué le ministère de l'Intérieur, ajoutant que le meurtier avait été exécuté dans la région de Qassim, au nord-ouest de la capitale Riyad.
L'Arabie saoudite a procédé à l'exécution de 87 personnes depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP établi à partir d'annonces officielles.
Le 2 janvier, 47 personnes avaient été exécutées pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont la mise à mort a provoqué une crise diplomatique avec l'Iran.
En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultraconservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique.
Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort, appliquée dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.
La Chine, l'Iran, le Pakistan, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis sont les cinq pays où il y a eu le plus grand nombre d'exécutions de condamnés à mort en 2015, selon un récent rapport d'Amnesty International.