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Jean-Marie Le Pen se prononce de nouveau pour le rétablissement de la peine de mort après le procès Dils
PARIS (AP) - Le candidat du Front national Jean-Marie Le Pen s'est de nouveau prononcé en faveur du rétablissement de la peine de mort en France jeudi, après l'acquittement de Patrick Dils par la cour d'assises de Lyon (Rhône).
"Compte tenu de la dégradation de la notion de peine et de châtiment, il est nécessaire, pour redonner une proportionnalité entre les crimes et la peine, de rétablir la peine suprême contre des crimes particulièrement odieux", a-t-il déclaré sur RMC-Info. "Il y a un véritable matraquage contre la peine de mort, la mode actuelle est hostile à la peine de mort".
Interrogé sur la probable exécution de Patrick Dils si la peine de mort avait été en vigueur en France lors de sa condamnation, le leader d'extrême droite a simplement estimé qu'il n'avait été acquitté qu'"au bénéfice du doute". "Notre système, c'est le vote du jury sur l'intime conviction quand il n'y a pas de preuves possibles, là il y avait il faut le dire des aveux très circonstanciés", a-t-il affirmé.
Si la peine de mort avait été appliquée "à Francis Heaulme lors de son premier crime, il y a certain nombre de ses victimes qui auraient survécu", a-t-il ajouté. "La vie des innocents m'est plus précieuse que celle des assassins".
Acquitté mercredi soir, Patrick Dils avait été condamné à deux reprises à perpétuité puis à 25 ans de prison, pour le meurtre de deux enfants en 1986 à Montigny-lès-Metz (Moselle).
"Compte tenu de la dégradation de la notion de peine et de châtiment, il est nécessaire, pour redonner une proportionnalité entre les crimes et la peine, de rétablir la peine suprême contre des crimes particulièrement odieux", a-t-il déclaré sur RMC-Info. "Il y a un véritable matraquage contre la peine de mort, la mode actuelle est hostile à la peine de mort".
Interrogé sur la probable exécution de Patrick Dils si la peine de mort avait été en vigueur en France lors de sa condamnation, le leader d'extrême droite a simplement estimé qu'il n'avait été acquitté qu'"au bénéfice du doute". "Notre système, c'est le vote du jury sur l'intime conviction quand il n'y a pas de preuves possibles, là il y avait il faut le dire des aveux très circonstanciés", a-t-il affirmé.
Si la peine de mort avait été appliquée "à Francis Heaulme lors de son premier crime, il y a certain nombre de ses victimes qui auraient survécu", a-t-il ajouté. "La vie des innocents m'est plus précieuse que celle des assassins".
Acquitté mercredi soir, Patrick Dils avait été condamné à deux reprises à perpétuité puis à 25 ans de prison, pour le meurtre de deux enfants en 1986 à Montigny-lès-Metz (Moselle).