Paris, 17/04/2017
La France prend acte des chiffres annoncés au sujet du référendum sur les réformes constitutionnelles organisé hier en Turquie. Elle prend note des contestations émises et suivra avec la plus grande attention les évaluations du scrutin effectuées par le conseil de l'Europe et l'OSCE.
Il appartient aux Turcs et à eux seuls de décider de leur organisation politique. Mais les chiffres publiés montrent qu'en tout état de cause la société turque est divisée sur les profondes réformes envisagées. Les valeurs et les engagements pris dans le cadre du conseil de l'Europe devraient conduire les autorités turques à conduire un dialogue libre et sincère avec toutes les composantes de la vie politique et sociale.
L'organisation d'un référendum sur la peine de mort constituerait évidemment une rupture avec ces valeurs et ces engagements.