En Biélorussie, deux nouvelles exécutions, celles de Viktar Lyotaw et Alyaksey Mikhalenya, auraient eu lieu en secret à la mi-mai 2018, tandis que les condamnations à mort prononcées contre Vyachaslaw Sukharka et Alyaksandr Zhylnikaw ont été confirmées par la Cour suprême de Biélorussie aujourd'hui.
L'application persistante de la peine de mort va à l'encontre de la volonté déclarée de la Biélorussie de nouer le dialogue à ce sujet avec la communauté internationale, y compris l'Union européenne, et d'envisager la mise en place d'un moratoire sur son application. L'adoption par la Biélorussie de mesures concrètes pour respecter les droits de l'homme universels, y compris en ce qui concerne la peine de mort, est essentielle pour la définition de la future politique de l'UE à l'égard de ce pays.
L'Union européenne est fermement et catégoriquement opposée à la peine de mort en toutes circonstances. La peine de mort constitue une violation du droit inaliénable à la vie tel qu'il est consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et est un châtiment cruel, inhumain et dégradant. En outre, la peine de mort n'a pas d'effet dissuasif sur la criminalité et exclut toute possibilité de corriger une erreur judiciaire.