La Commission interaméricaine des droits de l'homme publie un rapport sur l'application de la peine de mort telle qu'examinée par les organes du système inter-américain des droits de l'homme : "La peine de mort dans le Système interaméricain des droits de l'Homme : des restrictions à l'abolition".
Le rapport, en date du 31 décembre 2011 examine la restriction de l'application de la peine capitale dans la région durant les 15 dernières années, plus précisément dans les pays suivants : Bahamas, Barbade, Cuba, Etats-Unis, Grenade, Guatémala, Guyana, Jamaïque, et Trinité et Tobago.
Le rapport traite notamment des crimes passibles de mort, de l'application obligatoire de la peine capitale, de la peine de mort pour les mineurs, du droit à un procès équitable, des conditions de détention dans les couloirs de la mort,...
La Commission interaméricaine des droits de l'homme invite les Etats qui ont encore recours à la peine capitale sur le continent américain à l'abolir ou à instaurer un moratoire sur son application, et à ratifier le "Protocole à la Convention américaine relative aux droits de l'homme traitant de l'abolition de la peine de mort".
Consultez le rapport, en anglais, en pdf :
"The Death Penalty in the Inter-American Human Rights System: From Restrictions to Abolition."
Dans une note verbale à propos de la résolution 65/206 "Moratoire sur l'application de la peine de mort" adoptée le 21 décembre 2010, 53 pays "continuent de s'opposer à toute tentative visant à imposer un moratoire sur la peine de mort ou l'abolition de cette dernière en violation des dispositions du droit international en vigueur".
Une note similaire avait été signée par 53 pays également en 2009 et par 58 pays en 2008, pour faire suite aux précédentes résolutions de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
La chambre des représentants du parlement de Trinité et Tobago n'adopte pas le projet d'amendement de la Constitution déposé par le gouvernement pour accélérer la reprise des exécutions capitales ("the Hanging Bill").
Une majorité des trois quart était nécessaire et le projet a recueilli 29 voix pour et 11 voix contre (aucune abstention).
Ce projet d'amendement constitutionnel visait à encadrer les durées d'appel, notamment pour les recours au niveau des instances internationales.
Actuellement, suite à une jurisprudence du Comité judiciaire du Conseil privé, si un condamné à mort passe plus de 5 ans dans les couloirs de la mort il ne peut plus être exécuté.