Plan du site
Le président italien sermonne l'ambassadeur d'Iran en recevant ses lettres de créance
Le président italien Sergio Mattarella a sermonné mercredi le tout nouvel ambassadeur d'Iran alors qu'il lui présentait ses lettres de créance, exprimant son "indignation pour la brutale répression des manifestations" en Iran.
En recevant le diplomate au siège de la présidence de la République à Rome, M. Mattarella "a exprimé la ferme condamnation de l'Italie et son indignation personnelle pour la brutale répression des manifestations, les condamnations à mort et l'exécution de nombreux manifestants", indique un communiqué de la présidence.
L'Iran est secoué par des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, qui avait été arrêtée par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique. Selon les autorités iraniennes, des centaines de personnes, parmi lesquelles des membres des forces de sécurité, ont été tuées le 16 septembre.
Au moins cent Iraniens arrêtés en plus de cent jours de manifestations font face à des accusations passibles de la peine de mort, a indiqué récemment Iran Human Rights (IHR), une ONG basée à Oslo. L'ambassadeur iranien à Rome avait été convoqué il y a deux semaines déjà au ministère des Affaires étrangères, avant même d'avoir remis ses lettres de créance au président italien.
Rome avait alors dénoncé la réponse "inacceptable" aux manifestations, le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, ayant auparavant qualifié la situation en Iran de "honte inacceptable".
En recevant le diplomate au siège de la présidence de la République à Rome, M. Mattarella "a exprimé la ferme condamnation de l'Italie et son indignation personnelle pour la brutale répression des manifestations, les condamnations à mort et l'exécution de nombreux manifestants", indique un communiqué de la présidence.
L'Iran est secoué par des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, qui avait été arrêtée par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique. Selon les autorités iraniennes, des centaines de personnes, parmi lesquelles des membres des forces de sécurité, ont été tuées le 16 septembre.
Au moins cent Iraniens arrêtés en plus de cent jours de manifestations font face à des accusations passibles de la peine de mort, a indiqué récemment Iran Human Rights (IHR), une ONG basée à Oslo. L'ambassadeur iranien à Rome avait été convoqué il y a deux semaines déjà au ministère des Affaires étrangères, avant même d'avoir remis ses lettres de créance au président italien.
Rome avait alors dénoncé la réponse "inacceptable" aux manifestations, le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, ayant auparavant qualifié la situation en Iran de "honte inacceptable".