La Belgique a pris note du verdict concernant notre compatriote Jean-Jacques Wondo, avec une grande déception et une incompréhension totale, compte tenu de la grande faiblesse des éléments présentés durant les audiences et du manque manifeste de preuves crédibles.
Cette condamnation à mort de notre compatriote ne peut être prise à la légère.
Elle aura des conséquences pour nos relations bilatérales, que nous allons examiner.
Nour rappelons immédiatement notre ambassadeur à Kinshasa temporairement pour des consultations et nous convoquons l'Ambassadeur de la République Démocratique du Congo pour exprimer nos plus vives préoccupations.
Notre ambassade à Kinshasa a assisté et observé toute la procédure de première instance, du début à la fin, et a fait de même lors de la procédure d'appel. Nous avons souligné à plusieurs reprises l'importance que nous attachons à l'indépendance de la justice et au strict respect des droits de la défense dans le cadre d'un procès crédible, juste et équitable.
La Belgique a dénoncé à plusieurs reprises la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo, en rappelant que la Belgique considère la peine de mort comme une atteinte au droit le plus fondamental : le droit à la vie. La Belgique est non seulement opposée à la peine de mort en toutes circonstances, quel que soit le crime, mais elle est activement engagée en faveur de son abolition sur la scène internationale. Ce point a par ailleurs été réitéré à plusieurs reprises auprès des autorités congolaises tant bilatéralement que dans les enceintes multilatérales. Nous continuerons à soulever ce point.
La situation de santé de M. Wondo reste un point d'attention majeur pour nous. Nous continuerons à plaider avec les autorités pour qu'il puisse bénéficier des soins appropriés.
Nous attendons la position de M. Wondo et de ses avocats, ainsi que l'éventuelle poursuite de la procédure. Nous restons en contact étroit avec la famille de M. Wond