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Le Président de l'APCE condamne les exécutions par l'Autorité palestinienne
Strasbourg - René van der Linden, Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a aujourd'hui condamné fermement l'exécution, hier, par l'Autorité palestinienne de quatre meurtriers condamnés.
« La mort n'est pas et ne sera jamais la justice » a-t-il dit. « La peine de mort ne contribuera pas à faire reculer la violence. Pendant toutes ces années où nous avons mis en commun notre expérience, nous sommes parvenus à faire du territoire de nos 46 Etats membres une zone de facto sans peine de mort. Nous avons désormais pour ambition que cette abolition progresse au-delà de notre continent,» a déclaré le Président de l'APCE.
Il a poursuivi en indiquant que ces exécutions allaient assombrir les relations entre l'APCE et l'Autorité palestinienne (*), en particulier dans le contexte du prochain débat sur le Proche-Orient qui aura lieu lors de la session plénière de l'Assemblée à Strasbourg, du 20 au 24 juin.
Il a demandé instamment au Président palestinien Mahmoud Abbas de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que soit mis un terme à la pratique des exécutions. Il a invité l'Autorité palestinienne à tout faire pour que soient respectés les principes des droits de l'homme, de la démocratie et de la prééminence du droit, qui sont le signe distinctif de toute société civilisée en général et du Conseil de l'Europe en particulier.
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(*) Dans sa Résolution 1245 (2001), l'APCE avait décidé d'inviter des représentants du Conseil législatif palestinien à participer aux réunions de l'Assemblée parlementaire et de ses commissions chaque fois que la question du Proche-Orient serait à l'ordre du jour et à continuer de suivre de près la situation par le biais de ses commissions compétentes et de tenir à intervalles réguliers des débats à l'occasion de ses réunions plénières ainsi que des colloques, séminaires, etc.
« La mort n'est pas et ne sera jamais la justice » a-t-il dit. « La peine de mort ne contribuera pas à faire reculer la violence. Pendant toutes ces années où nous avons mis en commun notre expérience, nous sommes parvenus à faire du territoire de nos 46 Etats membres une zone de facto sans peine de mort. Nous avons désormais pour ambition que cette abolition progresse au-delà de notre continent,» a déclaré le Président de l'APCE.
Il a poursuivi en indiquant que ces exécutions allaient assombrir les relations entre l'APCE et l'Autorité palestinienne (*), en particulier dans le contexte du prochain débat sur le Proche-Orient qui aura lieu lors de la session plénière de l'Assemblée à Strasbourg, du 20 au 24 juin.
Il a demandé instamment au Président palestinien Mahmoud Abbas de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que soit mis un terme à la pratique des exécutions. Il a invité l'Autorité palestinienne à tout faire pour que soient respectés les principes des droits de l'homme, de la démocratie et de la prééminence du droit, qui sont le signe distinctif de toute société civilisée en général et du Conseil de l'Europe en particulier.
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(*) Dans sa Résolution 1245 (2001), l'APCE avait décidé d'inviter des représentants du Conseil législatif palestinien à participer aux réunions de l'Assemblée parlementaire et de ses commissions chaque fois que la question du Proche-Orient serait à l'ordre du jour et à continuer de suivre de près la situation par le biais de ses commissions compétentes et de tenir à intervalles réguliers des débats à l'occasion de ses réunions plénières ainsi que des colloques, séminaires, etc.