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La levée du moratoire sur la peine de mort pourrait être au menu de la Douma
MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti. Lioubov Sliska, première vice-présidente de la Douma, a déclaré que la peine de mort pourrait être introduite dans certaines régions de Russie, selon les Novye izvestia. Certains parlementaires élaborent déjà un projet de loi sur le rétablissement total de la peine capitale.
En ce qui concerne la réaction de l'Europe, Lioubov Sliska a fait remarquer que cette pratique existait aux Etats-Unis pour qui la position de l'Europe ne compte pas. Elle a souligné qu'elle a toujours été pour la peine de mort et qu'elle "n'a jamais renoncé à ses convictions".
L'accélération de la ratification de l'article de la Convention européenne traitant de l'interdiction de la peine de mort est entravée non seulement par l'obstination des députés, mais aussi par l'incertitude qui existe à ce sujet dans les milieux du pouvoir. Compte tenu de la prédominance dans la conscience publique russe de la conviction que la peine de mort peut mettre fin à la criminalité et au terrorisme, un document contraire aux exigences de la législation européenne peut être soumis prochainement à la Douma.
Commentant le rétablissement éventuel de la peine capitale en la Fédération de Russie, Guennadi Goudkov, membre du Comité de sécurité de la Douma, a expliqué: "Une telle mesure doit s'accompagner de la création de cours d'assises". Pour l'instant, la Tchétchénie est la seule république sans cour d'assises. Mais la mise en place de cette institution dans en Tchétchénie est attendue au milieu de 2006. Alors, tous les fondements juridiques du rétablissement de la peine de mort existeront.
Serguei Glaziev, coprésident de la fraction Rodina (Patrie), estime que ce problème doit être réglé par voie de référendum. "Nous devons prendre la décision nous-mêmes, au lieu de nous référer à la législation européenne. Il se peut que notre société ne soit pas assez mûre pour abroger la peine de mort".
En ce qui concerne la réaction de l'Europe, Lioubov Sliska a fait remarquer que cette pratique existait aux Etats-Unis pour qui la position de l'Europe ne compte pas. Elle a souligné qu'elle a toujours été pour la peine de mort et qu'elle "n'a jamais renoncé à ses convictions".
L'accélération de la ratification de l'article de la Convention européenne traitant de l'interdiction de la peine de mort est entravée non seulement par l'obstination des députés, mais aussi par l'incertitude qui existe à ce sujet dans les milieux du pouvoir. Compte tenu de la prédominance dans la conscience publique russe de la conviction que la peine de mort peut mettre fin à la criminalité et au terrorisme, un document contraire aux exigences de la législation européenne peut être soumis prochainement à la Douma.
Commentant le rétablissement éventuel de la peine capitale en la Fédération de Russie, Guennadi Goudkov, membre du Comité de sécurité de la Douma, a expliqué: "Une telle mesure doit s'accompagner de la création de cours d'assises". Pour l'instant, la Tchétchénie est la seule république sans cour d'assises. Mais la mise en place de cette institution dans en Tchétchénie est attendue au milieu de 2006. Alors, tous les fondements juridiques du rétablissement de la peine de mort existeront.
Serguei Glaziev, coprésident de la fraction Rodina (Patrie), estime que ce problème doit être réglé par voie de référendum. "Nous devons prendre la décision nous-mêmes, au lieu de nous référer à la législation européenne. Il se peut que notre société ne soit pas assez mûre pour abroger la peine de mort".
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