Des chirurgiens britanniques accusent la Chine de prélever illégalement les organes de condamnés à mort pour les vendre. Ils affirment même que Pékin choisit la date des exécutions en fonction de la demande d'organes. Les preuves sont "irréfutables", selon eux.
"Il est temps de dénoncer cette pratique", a ajouté la Société britannique de transplantation (BTS). Pour la BTS, des milliers d'organes sont ainsi transplantés illégalement chaque année, sans le consentement du donneur.
Les dates d'exécution des condamnés, précisent les chirurgiens britanniques, sont choisies en fonction de la demande d'organes par des patients, dont un nombre de plus en plus important d'Occidentaux.
Les groupes de défense des droits de l'Homme accusent depuis longtemps la Chine de prélever et vendre les organes des condamnés à mort, dont le nombre a été évalué à 3400 par Amnesty International en 2004. Les hôpitaux se voient également reprocher de voler secrètement les organes des victimes d'accident.
Un responsable chinois a admis la semaine dernière que des organes de condamnés étaient utilisés dans de rares cas, mais toujours avec l'accord du prisonnier. La Chine a également décidé de rendre la vente d'organes illégale à partir de juillet.