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Le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe : "la roue tourne pour la peine de mort aux Etats-Unis"
260 (2006)
communiqué de presse du 4 mai 2006 - Conseil de l'Europe
Pays :
Strasbourg, 04.05.2006 – « Je suis convaincu que les Etats-Unis d'Amérique suivront finalement l'exemple de la quasi-totalité des pays démocratiques et civilisés et qu'ils aboliront la peine de mort une fois pour toutes », a déclaré Terry Davis. « Les affaires Zacarias Moussaoui et Joseph Lewis Clark sont deux étapes sur le chemin qui conduit lentement, mais sûrement, ce pays vers des normes plus élevées en matière d'administration de la justice et de respect de la dignité humaine et des droits de l'homme.
Hier, Zacarias Moussaoui a été condamné à la prison à vie pour les crimes qu'il a commis. Un jour plus tôt, Joseph Lewis Clark, condamné pour meurtre, a dû aider ses propres exécuteurs à mettre fin à une épreuve d'une heure et demie d'une cruauté et d'une incompétence sans précédent. Maintenant, il ne purge plus de peine, il est tout simplement mort et c'est la population américaine qui doit vivre, hantée par les images terribles d'une pratique indéfendable sous son jour le plus odieux.
Les Etats-Unis sont un pays fier et puissant. L'heure venue, la décision d'abolir la peine de mort leur appartiendra à eux et à eux seuls. Cependant, pour accélérer cette décision, j'encourage mes amis américains à se tourner vers les bons exemples à l'étranger. Les Etats-Unis bénéficient du statut d'observateur auprès du Conseil de l'Europe, institution qui a contribué à faire de l'Europe une zone exempte de peine de mort dans l'intérêt de la justice. Cette évolution n'a eu absolument aucune conséquence néfaste sur le nombre de crimes violents. J'exhorte mes amis américains à faire pleinement usage de leur statut d'observateur et à considérer les raisons pour lesquelles la peine de mort peut être abolie et la manière de procéder », a conclu le Secrétaire Général.
Hier, Zacarias Moussaoui a été condamné à la prison à vie pour les crimes qu'il a commis. Un jour plus tôt, Joseph Lewis Clark, condamné pour meurtre, a dû aider ses propres exécuteurs à mettre fin à une épreuve d'une heure et demie d'une cruauté et d'une incompétence sans précédent. Maintenant, il ne purge plus de peine, il est tout simplement mort et c'est la population américaine qui doit vivre, hantée par les images terribles d'une pratique indéfendable sous son jour le plus odieux.
Les Etats-Unis sont un pays fier et puissant. L'heure venue, la décision d'abolir la peine de mort leur appartiendra à eux et à eux seuls. Cependant, pour accélérer cette décision, j'encourage mes amis américains à se tourner vers les bons exemples à l'étranger. Les Etats-Unis bénéficient du statut d'observateur auprès du Conseil de l'Europe, institution qui a contribué à faire de l'Europe une zone exempte de peine de mort dans l'intérêt de la justice. Cette évolution n'a eu absolument aucune conséquence néfaste sur le nombre de crimes violents. J'exhorte mes amis américains à faire pleinement usage de leur statut d'observateur et à considérer les raisons pour lesquelles la peine de mort peut être abolie et la manière de procéder », a conclu le Secrétaire Général.