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L'Italie "condamne fermement" l'exécution de trois chrétiens indonésiens
dépêche de presse du 22 septembre 2006 - Agence mondiale d'information - AFP
ROME - Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a "condamné fermement" l'exécution de trois catholiques indonésiens et "regretté" que l'Indonésie soit restée sourde aux appels à la clémence, dans un communiqué publié vendredi.
"J'exprime une ferme condamnation à la suite de l'exécution (des trois catholiques, ndlr) et regrette que les autorités indonésiennes n'aient pas entendu les nombreux appels venus du monde entier pour suspendre" l'ex2cution, indique le communiqué.
M. Prodi regrette aussi "la position inflexible" du ministre indonésien des Affaires étrangères qu'il avait "durement interpellé" à ce sujet lors d'une rencontre à New York dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le chef du gouvernement rappelle enfin l'"engagement" de l'Italie pour l'abolition de la peine de mort dans le monde.
Les trois catholiques indonésiens, condamnés à la peine de mort pour incitation à la violence contre des musulmans en 2000-2001, ont été fusillés vendredi (heure locale) dans la province de Sulawesi Centre. Des manifestations de catholiques ont éclaté dans l'Est du pays après ces exécutions.
Le Vatican avait réagi dès jeudi soir, peu après l'exécution, rappelant que le pape Benoît XVI avait demandé en août un geste de clémence en faveur des trois Indonésiens.
"C'est une nouvelle très triste et très douloureuse. Chaque fois qu'une peine de mort est exécutée, cela représente une défaite pour l'humanité", avait déclaré le père Federico Lombardie, porte-parole du Vatican.
"J'exprime une ferme condamnation à la suite de l'exécution (des trois catholiques, ndlr) et regrette que les autorités indonésiennes n'aient pas entendu les nombreux appels venus du monde entier pour suspendre" l'ex2cution, indique le communiqué.
M. Prodi regrette aussi "la position inflexible" du ministre indonésien des Affaires étrangères qu'il avait "durement interpellé" à ce sujet lors d'une rencontre à New York dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le chef du gouvernement rappelle enfin l'"engagement" de l'Italie pour l'abolition de la peine de mort dans le monde.
Les trois catholiques indonésiens, condamnés à la peine de mort pour incitation à la violence contre des musulmans en 2000-2001, ont été fusillés vendredi (heure locale) dans la province de Sulawesi Centre. Des manifestations de catholiques ont éclaté dans l'Est du pays après ces exécutions.
Le Vatican avait réagi dès jeudi soir, peu après l'exécution, rappelant que le pape Benoît XVI avait demandé en août un geste de clémence en faveur des trois Indonésiens.
"C'est une nouvelle très triste et très douloureuse. Chaque fois qu'une peine de mort est exécutée, cela représente une défaite pour l'humanité", avait déclaré le père Federico Lombardie, porte-parole du Vatican.