HELSINKI, 19 décembre - RIA Novosti. La Finlande qui assure à présent la présidence tournante à l'Union européenne (UE) a condamné mardi au nom de l'UE l'arrêt de mort prononcé en Libye contre cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien, rapporte RIA Novosti, se référant au MAE de la Finlande.
Le ministère des Affaires étrangères de la Finlande espère que la justice libyenne reviendra sur sa décision et qu'une solution humaine sera finalement trouvée, a notamment déclaré Mme Riitta Swan du Département du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord au ministère finlandais des Affaires étrangères.
Dans sa déclaration officielle au nom de l'Union européenne et publiée par le ministère finlandais des Affaires étrangères, la Finlande, en tant que président de l'UE, exprime sa préoccupation face aux preuves sur la base desquelles le verdict a été prononcé, ainsi que face au traitement infligé aux accusés au cours du procès.
"L'Union européenne est contre la peine de mort dans tous les cas et dans n'importe quelles circonstances. En tant que pays-président de l'UE, la Finlande attend un jugement plus équitable et plus humain", lit-on en substance dans le document.
Mardi, la Cour Suprême de la Libye a condamné à mort cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien. Tous les six ont été reconnus coupables d'avoir inoculé en 1999 le virus du sida à plus de 400 enfants dans la ville libyenne de Benghazi. Les accusés clament toujours leur innocence et affirment que leurs aveux ont été extorqués sous la torture.