La présidence du Conseil de l'Union européenne est profondément préoccupée par l'annonce, par les autorités japonaises, de la pendaison de deux condamnés à mort.
La présidence réaffirme qu'elle est opposée de longue date à l'application de la peine de mort, quelles que soient les circonstances, et s'efforce d'œuvrer à son abolition partout dans le monde en cherchant à obtenir à l'échelle mondiale un moratoire sur les exécutions, première étape vers la réalisation de cet objectif.
Elle invite le Japon à rétablir le moratoire sur les exécutions appliqué avant le 25 décembre 2006 et d'envisager l'abolition de la peine capitale.