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Peine capitale requise contre le gourou de la secte Aoum
TOKYO (Reuters) - La peine capitale a été requise jeudi contre Shoko Asahara, le gourou de la Secte Aoum, pour l'organisation des attentats au gaz sarin dans le métro japonais en 1995. Les attaques, survenues dans cinq stations de métro, avaient fait 12 morts et plus de 5.000 blessés.
Asahara, qui est âgé de 48 ans, n'a montré aucune émotion. Il est resté silencieux, baillant à plusieurs reprises, à l'écoute du long réquisitoire de 285 pages sur lequel pas moins de quatre procureurs se sont relayés.
L'un des magistrats a dénoncé le "terrorisme aveugle" de la secte, et estimé que le plaignant prêchait "une dangereuse doctrine qui exalte le meurtre".
Asahara, dont le véritable nom est Chizuo Mastumoto, a plaidé non coupable de l'ensemble des charges retenues contre lui. Initialement au nombre de 17, ces chefs d'accusation ont été réduits à 13 pour accélérer la procédure judiciaire, dont la lenteur a suscité des réactions agacées dans l'archipel nippon, y compris de la part du Premier ministre Junichiro Koizumi.
Sept chefs d'accusation pour meurtre sont notamment déposés à l'encontre du gourou. S'il en est reconnu coupable, il est passible de pendaison.
Les experts judiciaires ne s'attendent pas à un verdict du tribunal de grande instance de Tokyo avant l'année prochaine.
Neuf membres de la secte ont déjà été condamnés à mort et ont tous déposé des recours en appel.
Asahara a fondé Aoum Shinri Kyo (secte de la vérité suprême) en 1987. Mélange de bouddhisme, d'hindouïsme et de millénarisme, la secte a attiré jusqu'à 15.000 membres au Japon.
Aujourd'hui encore, elle compterait 1.650 adeptes au Japon et quelque 300 en Russie, selon des chiffres de l'agence de la sécurité publique intérieure japonaise remontant à décembre.
La secte a changé de nom, se rebaptisant Aleph (première lettre de l'alphabet hébreu) et déclare aujourd'hui n'être rien d'autre qu'un groupe religieux aux intentions bénignes.
Asahara, qui est âgé de 48 ans, n'a montré aucune émotion. Il est resté silencieux, baillant à plusieurs reprises, à l'écoute du long réquisitoire de 285 pages sur lequel pas moins de quatre procureurs se sont relayés.
L'un des magistrats a dénoncé le "terrorisme aveugle" de la secte, et estimé que le plaignant prêchait "une dangereuse doctrine qui exalte le meurtre".
Asahara, dont le véritable nom est Chizuo Mastumoto, a plaidé non coupable de l'ensemble des charges retenues contre lui. Initialement au nombre de 17, ces chefs d'accusation ont été réduits à 13 pour accélérer la procédure judiciaire, dont la lenteur a suscité des réactions agacées dans l'archipel nippon, y compris de la part du Premier ministre Junichiro Koizumi.
Sept chefs d'accusation pour meurtre sont notamment déposés à l'encontre du gourou. S'il en est reconnu coupable, il est passible de pendaison.
Les experts judiciaires ne s'attendent pas à un verdict du tribunal de grande instance de Tokyo avant l'année prochaine.
Neuf membres de la secte ont déjà été condamnés à mort et ont tous déposé des recours en appel.
Asahara a fondé Aoum Shinri Kyo (secte de la vérité suprême) en 1987. Mélange de bouddhisme, d'hindouïsme et de millénarisme, la secte a attiré jusqu'à 15.000 membres au Japon.
Aujourd'hui encore, elle compterait 1.650 adeptes au Japon et quelque 300 en Russie, selon des chiffres de l'agence de la sécurité publique intérieure japonaise remontant à décembre.
La secte a changé de nom, se rebaptisant Aleph (première lettre de l'alphabet hébreu) et déclare aujourd'hui n'être rien d'autre qu'un groupe religieux aux intentions bénignes.