23 novembre 2009 – La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy, a salué la signature à Juba, au Sud-Soudan, d'un plan d'action par l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) pour démobiliser et réinsérer les enfants soldats.
Mme Coomaraswamy, qui vient d'effectuer une visite de neuf jours au Soudan, s'est félicité de l'engagement par l'APLS de ne pas enrôler ou réengager des enfants dans ses forces armées. Dans un communiqué publié vendredi, elle a aussi rappelé les efforts de son secrétariat en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) pour financer la réinsertion de ces enfants dans la vie civile.
La Représentante spéciale a par ailleurs précisé que l'UNICEF manquait de fonds nécessaires pour assurer un autre avenir à ces enfants du Sud-Soudan.
Elle s'est aussi inquiétée de la participation d'enfants soldats dans d'autres factions au Darfour, dans l'ouest du Soudan, notamment dans le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE) et l'Armée de libération du Soudan (ALS).
Plus encore c'est l'internationalisation du conflit qui a alarmé Mme Coomaraswamy avec la participation du groupe rebelle ougandais l'Armée de résistance du seigneur (LRA) au Sud-Soudan. Lors de sa visite, elle a pu rencontrer des enfants victimes d'enlèvement par la LRA et qui ont subi les pires sévices.
Mme Coomaraswamy a par ailleurs déploré dimanche les peines de mort prononcées à Khartoum contre six enfants qui sont soupçonnés d'avoir participé à des attaques au Darfour. Le ministre de la justice soudanais lui a cependant promis que ces six enfants ne seraient pas exécutés.