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Troisième exécution à l'anesthésiant vétérinaire aux Etats-Unis
dépêche de presse du 12 janvier 2011 - Agence Télégraphique Suisse - ATS
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Un homme a de nouveau été exécuté avec un anesthésiant vétérinaire mardi aux Etats-Unis. Jerry Massie, porte-parole des services pénitentiaires de l'Oklahoma, a déclaré que le décès du condamné avait été constaté à 18h09 (01h09 mercredi en Suisse), soit cinq minutes après le début des injections.
L'homme exécuté avait été condamné à mort en 1995 pour le meurtre l'année précédente d'un homme de 77 ans pendant le cambriolage de sa maison. Il a toujours assuré qu'il n'avait pas participé au crime mais a été accablé lors de son procès par un des auteurs du cambriolage.
Aucune empreinte, ni cheveu, ni ADN appartenant à l'homme exécuté n'ont été retrouvés sur place et la femme de la victime n'a jamais identifié son visage ni sa voix comme étant ceux du meurtrier, selon son comité de soutien.
L'homme exécuté, depuis 16 ans dans le couloir de la mort, a échappé à trois reprises en 2010 à son exécution. Deux fois, la mesure a permis de laisser du temps à ses avocats pour contester sa culpabilité.
La troisième fois, il contestait le remplacement du thiopental, l'anesthésiant habituel validé par la Cour suprême pour que les condamnés ne souffrent pas lors de l'injection mortelle, par un anesthésiant vétérinaire.
Le thiopental est en rupture de stock aux Etats-Unis et les tribunaux ont validé l'usage du pentobarbital, employé pour euthanasier les animaux.
L'homme exécuté est le troisième homme dans l'Oklahoma à décéder avec l'aide du pentobarbital en moins d'un mois et le second en 2011.
L'homme exécuté avait été condamné à mort en 1995 pour le meurtre l'année précédente d'un homme de 77 ans pendant le cambriolage de sa maison. Il a toujours assuré qu'il n'avait pas participé au crime mais a été accablé lors de son procès par un des auteurs du cambriolage.
Aucune empreinte, ni cheveu, ni ADN appartenant à l'homme exécuté n'ont été retrouvés sur place et la femme de la victime n'a jamais identifié son visage ni sa voix comme étant ceux du meurtrier, selon son comité de soutien.
L'homme exécuté, depuis 16 ans dans le couloir de la mort, a échappé à trois reprises en 2010 à son exécution. Deux fois, la mesure a permis de laisser du temps à ses avocats pour contester sa culpabilité.
La troisième fois, il contestait le remplacement du thiopental, l'anesthésiant habituel validé par la Cour suprême pour que les condamnés ne souffrent pas lors de l'injection mortelle, par un anesthésiant vétérinaire.
Le thiopental est en rupture de stock aux Etats-Unis et les tribunaux ont validé l'usage du pentobarbital, employé pour euthanasier les animaux.
L'homme exécuté est le troisième homme dans l'Oklahoma à décéder avec l'aide du pentobarbital en moins d'un mois et le second en 2011.