Réponse
Le Conseil est informé du cas de M. Ronald Lee Gardner et s'est clairement exprimé à ce propos dans une déclaration faite par la présidence du Conseil lors de la séance plénière du Conseil permanent de l'OSCE tenue le 13 mai 2010 à Vienne. Dans cette déclaration, l'UE a indiqué avoir appris avec un profond regret que l'exécution de M. Ronnie Lee Gardner devait avoir lieu le 18 juin 2010 dans l'État de l'Utah. Elle a réaffirmé la position qui est la sienne de longue date, à savoir qu'elle est opposée à l'application de la peine de mort dans tous les cas et en toutes circonstances, et a déclaré que toute erreur judiciaire dans l'application de la peine de mort, dont aucun système judiciaire n'est à l'abri, entraîne la perte irréversible d'une vie humaine et que l'abolition de la peine de mort est essentielle à la protection de la dignité humaine et au développement progressif des Droits de l'homme.
Dans une lettre adressée au président de la commission de grâces de l'Utah, l'UE a lancé — sans succès, hélas — un appel humanitaire urgent pour que le condamné ne soit pas exécuté.
À la suite de l'exécution de M. Ronnie Lee Gardner, le chef faisant fonction de la délégation de l'UE aux États-Unis a fait une déclaration indiquant que l'Union européenne déplorait profondément que M. Ronnie Lee Gardner ait été passé par les armes par le peloton d'exécution de la prison d'État de l'Utah.