QUESTION ÉCRITE posée par Jens Holm (GUE/NGL) et Eva-Britt Svensson (GUE/NGL) au Conseil
En Iran, la minorité arabe est, comme plusieurs autres communautés ethniques, victime d'une forte répression. Une minorité arabe et solidaire vit depuis longtemps dans la province iranienne du Khuzestan. Elle fait aujourd'hui l'objet de déplacements forcés et se voit contrainte d'abandonner son identité arabe. Les auteurs arabophones sont poursuivis. Des membres de cette minorité arabe ont été exécutés le 2 mars dernier à l'issue de procès sommaires où on les a, sous la menace, obligés à s'accuser d'un attentat à la bombe. Il s'en est suivi plus d'une centaine d'arrestations. Abdullah Suleymani, Abdulreza Sanawati Zergani, Qasem Salamat, Mohammad Jaab Pour, Abdulamir Farjallah Jaab, Alireza Asakreh, Majed Alboghubaish, Khalaf Derhab Khudayrawi et Malek Banita‑mim sont aujourd'hui sur le point d'être exécutés après avoir été obligés de s'accuser de crimes lors de procès irréguliers où leurs droits élémentaires ont été bafoués, notamment le droit d'être défendu par un avocat.
Le système judiciaire iranien n'en a que le nom. On recourt à la torture pour arracher des aveux. Quand on extorque les confessions de personnalités ou quand le régime veut statuer pour l'exemple, la télévision couvre l'évènement.
Qu'entend faire le Conseil pour amener la République islamique d'Iran à cesser ces persécutions et actes discriminatoires envers la minorité arabe du pays?