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Réponse - Persécution de la minorité arabe en Iran

E-5142/2006
question parlementaire (parlement européen) du 15 janvier 2007 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Iran
Réponse

Le Conseil est au courant des nouvelles préoccupantes concernant le groupe d'hommes appartenant à la minorité arabe en Iran, dont l'exécution serait imminente.

L'Union européenne condamne la peine de mort et œuvre en faveur de son abolition en toute circonstance. Dans le cas de l'Iran, le Conseil a condamné le recours à la peine de mort, en particulier le nombre croissant d'exécutions. L'UE ne cesse d'évoquer cette question, comme d'autres questions pressantes concernant les droits de l'homme, dans ses contacts directs avec l'Iran et au sein d'organisations internationales, en particulier l'ONU. L'UE a coparrainé un projet de résolution de l'Assemblée générale des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Iran qui prierait l'Iran d'abolir, en droit et en pratique, les exécutions publiques et autres exécutions effectuées au mépris des garanties internationalement reconnues. En outre, le Conseil a appelé les autorités iraniennes à assurer l'accès de tous les détenus à un avocat.

En ce qui concerne la situation de la minorité arabe, la Conseil a évoqué la question de la discrimination à l'encontre des minorités en Iran, y compris les minorités ethniques, dans ses contacts directs avec l'Iran mais aussi dans le cadre de l'ONU. Le projet de résolution prie l'Iran entre autres d'éliminer, en droit et en pratique, toutes les formes de discrimination contre des personnes appartenant à des minorités, y compris les Arabes, de faire en sorte que les minorités aient accès à l'éducation sur un pied d'égalité avec l'ensemble des Iraniens et d'examiner ces questions ouvertement, avec la pleine participation des minorités elles-mêmes.

Le Conseil se réjouissait à la perspective de la session du dialogue UE‑Iran en matière de droits de l'homme qui devait avoir lieu en décembre 2006. En dépit de l'existence d'un commun accord, l'Iran a finalement décidé de ne pas participer à un dialogue. L'UE reste disposée à reprendre le dialogue, et continuera à évoquer des affaires urgentes en matière de droits de l'homme, telles que celle-ci, dans ses contacts avec les autorités iraniennes. Les problèmes concernant les droits de l'homme resteront au centre de l'attention dans les relations de l'UE avec l'Iran.

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