Réponse donnée par M. Patten au nom de la Commission
La Commission partage les préoccupations exprimées concernant la situation des chrétiens en Chine, et notamment l'affaire du pasteur Gong Shengliang, qui a été évoquée dans le cadre du dialogue de l'Union européenne avec la Chine sur les droits de l'homme.
Partout dans le monde, l'UE est résolue à faire davantage respecter les droits de l'homme, qui sont au cœur de ses relations avec les pays tiers. À l'heure actuelle, la Commission suit de près la situation des droits de l'homme en Chine et s'inquiète tout particulièrement de la liberté religieuse.
Le dialogue bilatéral entre l'Union européenne et la Chine sur les droits de l'homme a été instauré en 1996. L'UE a eu dans ce cadre des échanges francs avec son partenaire, notamment sur la question essentielle de la liberté religieuse. La liberté d'expression, la liberté d'association, la répression de la dissidence politique, la peine de mort, la ratification et la mise en œuvre des conventions des Nations unies (notamment celle qui est consacrée aux droits civils et politiques), la coopération avec les Nations unies (le protocole d'accord signé avec l'ONU doit maintenant être mis en application), les minorités ethniques et les conditions de détention arbitraire sont autant d'autres points alarmants.
Le problème du respect des droits de l'homme en Chine est soulevé à tous les niveaux, y compris lors de sommets et de réunions ministérielles. Le commissaire chargé des relations extérieures s'en est entretenu avec des ministres chinois lors de sa récente visite dans le pays.
La Commission continuera à suivre attentivement et à évoquer auprès des autorités chinoises la question de la liberté religieuse, et notamment la situation de certaines personnes comme le pasteur Gong.