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Résolutions sur les droits de l'homme: [...] peine de mort en Iran

communiqué de presse du 17 novembre 2011 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Iran
Thème :
Droits de l'homme − 17-11-2011 - 17:44
Séance plénière

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Dans une autre résolution, [le Parlement européen] exhorte l'Iran à instaurer un moratoire sur l'usage de la peine de mort, à réformer son processus judiciaire et à lever les restrictions des libertés fondamentales.

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Iran: la situation des droits de l'homme se dégrade


Le Parlement européen a fait part de sa vive préoccupation à l'égard de "la dégradation constante de la situation des droits de l'homme en Iran", dans une résolution jeudi. Cette dernière traite en particulier de l'augmentation du nombre de prisonniers politiques, du nombre toujours élevé des exécutions, y compris parmi les mineurs, de la pratique répandue de la torture, de la tenue de procès inéquitables et des sommes exorbitantes exigées à titre de caution, ainsi que des sévères restrictions à la liberté d'information, d'expression, d'association, de croyance, d'enseignement et de circulation.

Les députés condamnent fermement l'application de la peine de mort en Iran et demandent instamment aux autorités iraniennes d'établir un moratoire sur les exécutions dans l'attente de l'abolition de la peine de mort. Ils déplorent vivement le manque d'impartialité et de transparence qui caractérise la procédure judiciaire et le fait que les personnes qui y participent ne bénéficient pas d'une formation professionnelle adéquate.

Les députés invitent les autorités iraniennes à libérer l'ensemble des prisonniers politiques, y compris les dirigeants politiques Mir-Hossein Mousavi et Mehdi Karroubi, les défenseurs des droits de l'homme Nasrin Stouten et Abdolfattah Soltani, les militants étudiants Bahareh Hedayat, Abdollah Momeni, Mahdieh Golroo et Majid Tavakoli, le journaliste Abdolreza Tajik, les cinéastes Jafar Panahi et Mohammad Rasoul ainsi que toutes les autres personnes citées dans le rapport du rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme dans la République islamique d'Iran, Ahmed Shaheed.

Le gouvernement iranien devrait autoriser sans délai le rapporteur spécial des Nations unies, Ahmed Shaheed, à pénétrer sur le territoire de l'Iran pour tenter de gérer la crise des droits de l'homme que traverse actuellement le pays. Le refus total du gouvernement de coopérer avec le rapporteur spécial et le fait que celui-ci continue de se voir interdire l'accès au pays donnent à penser que "l'Iran n'a nullement l'intention de prendre de réelles mesures pour améliorer la situation des droits de l'homme".

Les entreprises européennes devraient se montrer à la hauteur en termes de responsabilité sociale en s'abstenant de fournir à l'Iran des biens, des technologies ou des services que l'Iran pourrait utiliser en vue de contrôler et censurer les flux d'information et de communication et localiser les citoyens, notamment les militants des droits de l'homme.
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