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Bélarus : les rapporteurs de l'APCE expriment leur consternation à l'annonce de la condamnation à mort de Dmitri Konovalov et de Vladislav Kovalev
AP125(2011)
communiqué de presse du 30 novembre 2011 - Conseil de l'Europe
Pays :
Strasbourg, 30.11.2011 – Les rapporteurs de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) sur le Bélarus, Andres Herkel (Estonie, PPE/DC), et sur la peine de mort, Renate Wohlwend (Liechtenstein, PPE/DC) ont exprimé leur consternation à l'annonce de la condamnation à mort prononcée aujourd'hui à l'encontre de Dmitri Konovalov et de Vladislav Kovalev par la Cour suprême du Bélarus, qui les a reconnus coupables de l'attentat tragique du 11 avril 2011 dans le métro de Minsk.
« Il est choquant de voir que le Bélarus continue de se moquer délibérément des appels de la communauté internationale en faveur d'un moratoire sur la peine capitale. Un châtiment aussi irréversible, cruel et inhumain est inacceptable dans une société civilisée, aussi haineux que soient les crimes commis par leur auteur. De plus, beaucoup de défenseurs des droits de l'homme qui ont suivi le procès dans cette affaire ont émis des doutes au sujet de la 'culpabilité' des accusés », ont souligné les rapporteurs.
« Il est profondément regrettable que le travail du groupe d'étude sur la peine de mort de l'Assemblée nationale du Bélarus, créé il y a quelques temps, n'ait produit aucun résultat et que les parlementaires de ce pays n'osent pas se prononcer contre la peine de mort », a ajouté Mme Wohlwend.
M. Herkel prépare un rapport pour la Commission des questions politiques, qui doit être adopté le 14 décembre en vue d'un débat à l'Assemblée en janvier 2012.
« Il est choquant de voir que le Bélarus continue de se moquer délibérément des appels de la communauté internationale en faveur d'un moratoire sur la peine capitale. Un châtiment aussi irréversible, cruel et inhumain est inacceptable dans une société civilisée, aussi haineux que soient les crimes commis par leur auteur. De plus, beaucoup de défenseurs des droits de l'homme qui ont suivi le procès dans cette affaire ont émis des doutes au sujet de la 'culpabilité' des accusés », ont souligné les rapporteurs.
« Il est profondément regrettable que le travail du groupe d'étude sur la peine de mort de l'Assemblée nationale du Bélarus, créé il y a quelques temps, n'ait produit aucun résultat et que les parlementaires de ce pays n'osent pas se prononcer contre la peine de mort », a ajouté Mme Wohlwend.
M. Herkel prépare un rapport pour la Commission des questions politiques, qui doit être adopté le 14 décembre en vue d'un débat à l'Assemblée en janvier 2012.