Plan du site
Le Président de l'APCE a de "sérieux doutes" sur le bien-fondé des condamnations des auteurs de l'attentat à la bombe de Minsk et lance un appel contre leur exécution
AP024(2012)
communiqué de presse du 27 janvier 2012 - Conseil de l'Europe
Pays :
Strasbourg, 27.01.2012 - Jean-Claude Mignon, Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a lancé un appel urgent aux autorités compétentes du Bélarus pour qu'elles n'exécutent pas les deux jeunes gens condamnés pour l'attentat à la bombe dans le métro de Minsk en avril 2011.
"L'Assemblée est opposée, par principe, au recours à la peine capitale, quelles que soient les circonstances. Mais dans le cas de Dmitri Konovalov et Vladislav Kovalev, j'ai en outre de sérieuses raisons de me demander si les deux jeunes gens ont même jamais perpétré l'acte de terrorisme abject pour lequel ils ont été condamnés", a déclaré le Président.
"A la lumière du témoignage de la mère de M. Kovalev devant deux commissions de l'Assemblée et d'autres éléments sur lesquels le Président de la Commission des questions juridiques et des droits de l'homme a attiré mon attention, j'ai en effet de sérieux doutes en la matière".
"Tout porte à croire, a-t-il poursuivi, qu'en l'absence de preuve valable, les aveux sur lesquels sont fondés les verdicts, ont été extorqués sous la torture. Exécuter ces deux jeunes gens constituerait, par conséquent, une violation particulièrement choquante des principes de justice et de droits de l'homme que défend l'Assemblée".
"C'est à titre personnel que je lance dès lors un appel solennel aux autorités compétentes du Bélarus pour qu'elles empêchent cette abominable injustice de s'accomplir", a conclu le Président.
"L'Assemblée est opposée, par principe, au recours à la peine capitale, quelles que soient les circonstances. Mais dans le cas de Dmitri Konovalov et Vladislav Kovalev, j'ai en outre de sérieuses raisons de me demander si les deux jeunes gens ont même jamais perpétré l'acte de terrorisme abject pour lequel ils ont été condamnés", a déclaré le Président.
"A la lumière du témoignage de la mère de M. Kovalev devant deux commissions de l'Assemblée et d'autres éléments sur lesquels le Président de la Commission des questions juridiques et des droits de l'homme a attiré mon attention, j'ai en effet de sérieux doutes en la matière".
"Tout porte à croire, a-t-il poursuivi, qu'en l'absence de preuve valable, les aveux sur lesquels sont fondés les verdicts, ont été extorqués sous la torture. Exécuter ces deux jeunes gens constituerait, par conséquent, une violation particulièrement choquante des principes de justice et de droits de l'homme que défend l'Assemblée".
"C'est à titre personnel que je lance dès lors un appel solennel aux autorités compétentes du Bélarus pour qu'elles empêchent cette abominable injustice de s'accomplir", a conclu le Président.