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AMERIQUE/GUATEMALA - La Conférence épiscopale contre la peine de mort
Guatemala (Agence Fides) – "La solution contre la violence, nous la trouvons dans la réalisation de politiques de développement social éthiquement justifiées" a déclaré S.Exc. Mgr Pablo Vizcaino Prado, Evêque de Suchitepéquez-Retalhuleu et Président de la Conférence épiscopale du Guatemala (CEG). Mgr Vizcaino Prado a parlé lors de la présentation du communiqué du Conseil permanent de la Conférence épiscopale, intitulé "Tu ne tueras point" qui recueille les textes de la doctrine de l'Eglise catholique concernant la peine capitale.
La CEG est consciente du fait que la population est lasse de la corruption, de la violence et de l'impunité qui prévaut dans le pays et elle comprend qu'à la nouvelle d'un homicide "particulièrement cruel et grave, se pose à nouveau la question de la peine capitale". "Nous invitons le peuple du Guatemala à créer une véritable culture de la vie, qui s'oppose à l'anti-culture de la mort, au travers de notre engagement quotidien sur la voie de la conversion, de la réconciliation et de la construction de la vraie paix" a déclaré durant la conférence de presse S.Exc. Mgr Bernabé Sagastume, Evêque de Santa Rosa de Lima.
La déclaration de l'Eglise catholique a également critiqué la promotion de la peine capitale comme propagande politique parce que le désespoir des citoyens dû à l'inefficacité du système judiciaire se combat en améliorant ce dernier et non pas en appliquant la peine capitale, écrivent les Evêques. C'est également une préoccupation de la communauté internationale à propos du Guatemala.
A la fin du document, les Evêques du Guatemala lancent un appel au Congrès afin qu'il fasse usage de l'article 18 de la Constitution qui lui confère le pouvoir d'abolir la peine capitale. Le code pénal du Guatemala, qui remonte à 1973, prévoit la peine de mort et, avant les élections de 1996, quatre condamnations avaient été exécutées en 1982.
La CEG est consciente du fait que la population est lasse de la corruption, de la violence et de l'impunité qui prévaut dans le pays et elle comprend qu'à la nouvelle d'un homicide "particulièrement cruel et grave, se pose à nouveau la question de la peine capitale". "Nous invitons le peuple du Guatemala à créer une véritable culture de la vie, qui s'oppose à l'anti-culture de la mort, au travers de notre engagement quotidien sur la voie de la conversion, de la réconciliation et de la construction de la vraie paix" a déclaré durant la conférence de presse S.Exc. Mgr Bernabé Sagastume, Evêque de Santa Rosa de Lima.
La déclaration de l'Eglise catholique a également critiqué la promotion de la peine capitale comme propagande politique parce que le désespoir des citoyens dû à l'inefficacité du système judiciaire se combat en améliorant ce dernier et non pas en appliquant la peine capitale, écrivent les Evêques. C'est également une préoccupation de la communauté internationale à propos du Guatemala.
A la fin du document, les Evêques du Guatemala lancent un appel au Congrès afin qu'il fasse usage de l'article 18 de la Constitution qui lui confère le pouvoir d'abolir la peine capitale. Le code pénal du Guatemala, qui remonte à 1973, prévoit la peine de mort et, avant les élections de 1996, quatre condamnations avaient été exécutées en 1982.