Traité | Ratification Adhésion |
Signature |
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Convention relative aux droits de l'enfant | 6 juin 1990 | 26 juin 1990 |
Pacte international relatif aux droits civils et politiques | 19 mai 1988 | |
Protocole Facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques | 28 novembre 2000 |
L'article 18 de la constitution de 1985 limite l'application de la peine de mort au Guatémala.
Il interdit notamment qu'elle soit prononcée contre des femmes, contre des personnes âgées de plus de soixante ans, contre l'auteur d'infractions à caractère politique ou d'infractions connexes de droit commun, et contre une personne extradée sous condition de ne pas être condamnée à mort.
"ARTICULO 18.- Pena de muerte. La pena de muerte no podrá imponerse en los siguientes casos:
a) Con fundamente en presunciones;
b) A las mujeres;
c) A los mayores de sesenta años;
d) A los reos de delitos políticos y comunes conexos con los políticos; y
e) A reos cuya extradición haya sido concedida bajo esa condición.
Contra la sentencia que imponga la pena de muerte, serán admisibles todos los recursos legales pertinentes, inclusive el de casación; éste siempre será admitido para su trámite. La pena se ejecutará después de agotarse todos los recursos.
El Congreso de la República podrá abolir la pena de muerte."
De nombreux crimes sont passibles de la peine de mort dans le droit commun et dans le droit militaire : meurtre, parricide, viol grave; enlèvement,...
La peine de mort est parfois obligatoire (par exemple, le viol d'un enfant de moins de dix ans si la victime meurt).
Historique législatif :
1995 - extension du champ d'application de la peine de mort en violation de l'article 4-2 de la Convention américiane relative aux droits de l'homme.
* mars 1995 : le décret 14-95 étend la peine de mort aux personnes reconnues coupables d'enlèvement.
* juillet 1995 : avec le décret 48-95 les responsables d'exécutions extrajudiciaires deviennent passibles de mort lorsque la victime a moins de 12 ans ou plus de 60 ans. Les disparitions forcées peuvent également entraîner la peine de mort si la victime a de graves blessures, un traumatisme important ou décède.
1996
Le Congrès adopte à l'unanimité une loi substituant l'injection létale au peloton d'exécution pour les peines capitales.