La délégation de l'Union européenne (UE) s'est élevée samedi contre l'exécution imminente de deux détenus dans l'Etat d'Edo State (sud du Nigeria) et a appelé les autorités, notamment le Gouverneur de l'Etat, à faire en sorte que tous les recours puissent être entendus.
La délégation européenne a exhorté les autorités nigérianes à respecter le moratorium de facto sur les exécutions, en vigueur depuis 2006.
L'Union européenne a indiqué, dans un communiqué publié samedi à Abuja, qu'elle estimait que si de telles exécutions avaient effectivement lieu, ce serait un sérieux coup à la réputation du Nigeria et un dangereux précédent dans le domaine des droits humains.
« La délégation européenne réitère ses appels aux autorités nigérianes pour qu'elles accèdent au Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) visant à abolir la peine de mort », a ajouté l'UE.
L'Union européenne a également invité le gouvernement du Nigeria à formaliser son moratorium sur la peine de mort.
Dépêche reproduite avec l'aimable autorisation de l'APA