(Belga) Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a mis l'accent sur le sort des enfants condamnés à mort, dans le discours qu'il a prononcé mercredi au Conseil des droits de l'homme, à Genève. Il appelle à la mise sur pied d'un panel spécial. "J'espère qu'un grand nombre d'États soutiendront cette initiative", a-t-il dit.
De retour d'un déplacement en Irak et en Jordanie, où il a visité un camp de réfugiés syriens, M. Reynders a aussi évoqué les conséquences humanitaires "désastreuses" du conflit syrien. "L'intensité des combats atteint des sommets. La Belgique a soutenu toutes les initiatives des Nations Unies et de la Ligue des États arabes pour trouver une issue pacifique à cette crise. Mais il faut bien constater que l'attitude des autorités syriennes, enfermées dans une logique de répression aveugle et barbare, complique la recherche d'une solution et favorise au contraire l'escalade de la violence", selon lui. "Les conséquences de cette violence sont désastreuses: elle freine, voire empêche, l'acheminement de l'aide humanitaire, et elle prive les civils du nécessaire accès aux soins médicaux, puisque les centres de soins sont tantôt attaqués, tantôt utilisés à des fins militaires", a-t-il poursuivi. Le ministre a évoqué la question mercredi matin avec le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer.