Strasbourg, 21.07.2011 - Suite à l'exécution récente d'Oleg Grishkovets et d'Andrei Burdyka au Bélarus, telle que rapportée hier par le journal gouvernemental Vecherny Grodno, le rapporteur de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) sur ce pays, Andres Herkel (Estonie, PPE/DC), a réitéré l'opposition de l'Assemblée, catégorique et de longue date, à la peine de mort en toutes circonstances.
"C'est avec un profond regret que j'ai appris ces exécutions au Bélarus, un pays que j'apprécie et que je tiens à rapprocher de la famille du Conseil de l'Europe", a déclaré M. Herkel. "Les autorités bélarusses doivent cesser d'appliquer la peine de mort pour toutes les infractions, et instituer immédiatement un moratoire pour épargner la vie des condamnés à mort. Par ailleurs, je trouve inacceptable que, selon les organisations des droits de l'homme, ni les prisonniers ni leurs proches n'aient été informés de la date à l'avance".
Tout en visant l'abolition universelle de la peine de mort, le Conseil de l'Europe cherche un moratoire au Bélarus, dont le statut d'"invité spécial" a été suspendu en 1997 et ne peut pas être rétabli tant que le pays n'aura pas appliqué un moratoire sur la peine capitale et tant qu'il n'y aura pas eu de progrès substantiels, tangibles et vérifiables en terme de respect des valeurs démocratiques et des principes défendus par le Conseil de l'Europe.