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La rapporteure de l'APCE exhorte la Floride à surseoir à l'exécution de John Errol Ferguson
communiqué de presse du 2 août 2013 - Conseil de l'Europe
Pays :
Strasbourg, 02.08.2013 – Marina Schuster (Allemagne, ADLE), rapporteure sur l'abolition de la peine de mort pour l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a exhorté l'Etat de Floride à surseoir à l'exécution de John Errol Ferguson et à réviser la décision de justice rendue à son encontre.
"L'exécution de personnes qui souffrent d'une maladie mentale constitue une peine cruelle et inhabituelle. Il semblerait que John Errol Ferguson souffre depuis longtemps d'une grave maladie mentale et qu'il ne comprenne absolument pas pourquoi il est sur le point d'être exécuté", a déclaré Mme Schuster.
"Aux Etats Unis, la peine de mort est encore infligée aux malades mentaux et aux handicapés mentaux, malgré l'interdiction constitutionnelle de cet usage. Il s'agit là d'un déni de justice manifeste".
"Le Conseil de l'Europe considère que l'abolition de la peine de mort contribue au renforcement de la dignité humaine et au développement progressif des droits de l'homme. La mission du Conseil rencontre l'adhésion d'une coalition qui ne cesse de croître – de défenseurs des droits de l'homme, d'organisations de défense des droits civiques et de dignitaires religieux jusqu'à des membres des forces de l'ordre, des représentants politiques et des familles de victimes d'assassinats".
"La Floride aussi devrait se sentir encouragée à rejoindre la majorité des Etats à travers le globe qui rejettent la peine capitale pour des raisons aussi valables que convaincantes".
"L'exécution de personnes qui souffrent d'une maladie mentale constitue une peine cruelle et inhabituelle. Il semblerait que John Errol Ferguson souffre depuis longtemps d'une grave maladie mentale et qu'il ne comprenne absolument pas pourquoi il est sur le point d'être exécuté", a déclaré Mme Schuster.
"Aux Etats Unis, la peine de mort est encore infligée aux malades mentaux et aux handicapés mentaux, malgré l'interdiction constitutionnelle de cet usage. Il s'agit là d'un déni de justice manifeste".
"Le Conseil de l'Europe considère que l'abolition de la peine de mort contribue au renforcement de la dignité humaine et au développement progressif des droits de l'homme. La mission du Conseil rencontre l'adhésion d'une coalition qui ne cesse de croître – de défenseurs des droits de l'homme, d'organisations de défense des droits civiques et de dignitaires religieux jusqu'à des membres des forces de l'ordre, des représentants politiques et des familles de victimes d'assassinats".
"La Floride aussi devrait se sentir encouragée à rejoindre la majorité des Etats à travers le globe qui rejettent la peine capitale pour des raisons aussi valables que convaincantes".