Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders est satisfait que le Conseil des Droits de l'Homme ait adopté, hier à Genève, une résolution présentée par la Belgique portant sur les droits des enfants dont les parents sont condamnés à mort ou ont été exécutés.
Il avait annoncé cette initiative lors de son discours devant le Conseil des Droits de l'Homme le 27 février dernier. La résolution a été adoptée par consensus et soutenue par 67 pays des cinq continents.
Pour le Ministre, il s'agit d'une étape importante dans la protection des enfants et la lutte pour l'abolition de la peine de mort. C'est la première fois que le Conseil de l'Homme reconnait par consensus l'impact négatif de la peine de mort sur les droits des enfants des personnes condamnées ou exécutées.
La résolution belge prévoit notamment l'organisation d'un panel de discussion à l'ONU lors de la session de septembre du Conseil des Droits de l'Homme. Ce panel fera des recommandations aux pays qui appliquent encore la peine de mort. Les recommandations porteront sur la façon dont ces pays peuvent mieux protéger les droits des enfants des personnes condamnées à mort, et comment ils peuvent fournir à ces enfants l'assistance et la protection adéquates.
Cette initiative démontre que la Belgique reste active dans la protection et la promotion des droits de l'homme, alors même que notre pays n'est plus, cette année, membre du Conseil des Droits de l'Homme.