Plan du site
La rapporteure générale sur l'abolition de la peine de mort atterrée par la dernière exécution aux Etats-Unis
communiqué de presse du 25 juillet 2014 - Conseil de l'Europe
Pays :
Marietta Karamanli (France, SOC), rapporteure générale de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) sur l'abolition de la peine de mort, s'est déclarée aujourd'hui atterrée à l'annonce d'un nouveau ratage lors d'une exécution aux Etats-Unis.
"Je suis profondément choquée par le ratage survenu lors de l'exécution de Joseph Wood, le 23 juillet 2014 en Arizona. Après avoir reçu un cocktail médicamenteux expérimental dont l'Etat n'a pas révélé l'origine, il a agonisé pendant près de deux heures, pendant lesquelles il n'a pratiquement pas cessé de suffoquer et de gémir", a expliqué Mme Karamanli.
Alors que le Conseil de l'Europe ne cesse de condamner toute forme de peine capitale, l'exécution de Joseph Wood est particulièrement choquante car elle vient s'ajouter à une série de meurtres d'Etat commis cette année aux Etats-Unis au moyen d'injections létales expérimentales.
"Qu'un pays comme les Etats-Unis, qui jouit du statut d'observateur dans notre Organisation et partage nos valeurs de respect de l'état de droit et des droits de l'homme, tolère encore un traitement aussi cruel, dépasse l'entendement", a-t-elle ajouté.
"Je suis profondément choquée par le ratage survenu lors de l'exécution de Joseph Wood, le 23 juillet 2014 en Arizona. Après avoir reçu un cocktail médicamenteux expérimental dont l'Etat n'a pas révélé l'origine, il a agonisé pendant près de deux heures, pendant lesquelles il n'a pratiquement pas cessé de suffoquer et de gémir", a expliqué Mme Karamanli.
Alors que le Conseil de l'Europe ne cesse de condamner toute forme de peine capitale, l'exécution de Joseph Wood est particulièrement choquante car elle vient s'ajouter à une série de meurtres d'Etat commis cette année aux Etats-Unis au moyen d'injections létales expérimentales.
"Qu'un pays comme les Etats-Unis, qui jouit du statut d'observateur dans notre Organisation et partage nos valeurs de respect de l'état de droit et des droits de l'homme, tolère encore un traitement aussi cruel, dépasse l'entendement", a-t-elle ajouté.