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Déclaration de Mme Catherine Ashton, haute représentante de l'Union, concernant l'exécution de Ramiro Hernández Llanas
140410/01
déclaration du 10 avril 2014 - Union européenne
Pays :
Bruxelles, le 10 avril 2014
La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission a fait ce jour la déclaration suivante:
"C'est avec un profond regret que j'ai appris que M. Ramiro Hernández Llanas avait été exécuté dans l'État du Texas le 9 avril 2014. L'Union européenne avait demandé que sa peine soit commuée en raison d'inquiétudes quant à ses capacités mentales au moment de son crime.
Je reconnais la gravité du crime commis et présente mes sincères condoléances à la famille et aux proches de la victime. Toutefois, l'Union européenne est opposée à l'application de la peine capitale dans tous les cas et quelles que soient les circonstances, car elle est convaincue que la peine de mort est cruelle, inhumaine et irréversible et que son abolition est essentielle pour protéger la dignité humaine. En particulier, l'exécution de personnes présentant des troubles mentaux, y compris des capacités intellectuelles limitées, est contraire aux normes généralement acceptées en matière de droits de l'homme et en contradiction avec les normes minimales énoncées dans plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme."
La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission a fait ce jour la déclaration suivante:
"C'est avec un profond regret que j'ai appris que M. Ramiro Hernández Llanas avait été exécuté dans l'État du Texas le 9 avril 2014. L'Union européenne avait demandé que sa peine soit commuée en raison d'inquiétudes quant à ses capacités mentales au moment de son crime.
Je reconnais la gravité du crime commis et présente mes sincères condoléances à la famille et aux proches de la victime. Toutefois, l'Union européenne est opposée à l'application de la peine capitale dans tous les cas et quelles que soient les circonstances, car elle est convaincue que la peine de mort est cruelle, inhumaine et irréversible et que son abolition est essentielle pour protéger la dignité humaine. En particulier, l'exécution de personnes présentant des troubles mentaux, y compris des capacités intellectuelles limitées, est contraire aux normes généralement acceptées en matière de droits de l'homme et en contradiction avec les normes minimales énoncées dans plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme."